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⇒ACINÈTE, ACINETA, subst. fém.I.— ZOOL. Genre de protozoaires ciliés, parasite, type de la famille des acinétiens ou acinétidés :• 1. Les acinètes ont le corps logé dans une sorte de capsule, d'étui assez solide et porté sur une tige. Elles présentent des expansions droites et roides terminées par des ventouses. C'est au moyen de ces ventouses qu'elles saisissent leur proie au passage...Lar. 19e.• 2. Les expériences du célèbre microscopiste M. H. J. Carter, F. R. F., montrent, en effet, qu'une volonté, des désirs, des préférences se manifestent déjà dans des embryons aussi infimes que les myxomycètes, qu'il y a des mouvements de ruse dans des infusoires privés de tout organisme apparent, tels que l'amoeba qui guette avec une sournoise patience les jeunes acinètes à la sortie de l'ovaire maternel, parce qu'elle sait qu'à ce moment elles n'ont pas encore de tentacules vénéneuses. Or, l'amoeba ne possède ni système nerveux, ni organe d'aucune espèce que l'on puisse observer.M. MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, p. 201.II.— BOT. Cf. étymol. acineta.Rem. Acinète, bot., est attesté ds Lar. 20e.Prononc. ET ORTH. — Dér. et composés : acinétidés, acinétiens. Cf acinèse, acinésie, qui appartiennent à la même série étymol.Étymol. ET HIST. — 1. 1845 zool., BESCH. : Acinète; 2. 1885 acineta, bot. (Gde Encyclop. : Acineta [Acineta Lindl.] Genre de plantes de la famille des Orchidacées et du groupe des Vandées, dont on connaît seulement sept ou huit espèces originaires des régions chaudes de l'Amérique centrale).1 formé par l'intermédiaire d'un lat. sc. sur le gr.
« immobile » (BAILLY) en raison de la quasi immobilité des appendices ciliformes de ces infusoires; 2 peut-être de même étymon; une espèce de cette plante Acineta superba a été étudiée par Lindley [1799-1865] (voir Gde Encyclop.).STAT. — Fréq. abs. litt. :1.
Encyclopédie Universelle. 2012.
